🎣 4 chenilles Textreme incontournables pour la pêche en réservoir
🧵 Textreme : un savoir-faire unique au service du montage mouche Depuis près de 60…
Depuis plusieurs années, pendant la période creuse de mon activité, de novembre à décembre, j’ai pour habitude de faire un petit voyage pêche. À cette époque de l’année je n’ai d’autres choix que d’aller dans l’hémisphère sud pour pêcher la truite. Dans les destinations possible, il y a bien sûr l’Amérique du Sud, la Tasmanie, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Toutes ces destinations présentent des topographies bien différentes. La Nouvelle-Zélande réputée pour ses grandes rivières alpines et la taille de ses poissons retiendra mon attention. Ce n’est pas toujours facile de découvrir une nouvelle destination! Il faut passer pas mal de temps à explorer les rivières. Ici, comme ailleurs il est toujours bon de connaître quelqu’un qui peut vous donner quelques conseils sur les zones à prospecter.

Afin de découvrir certaines rivières, l’idéal est de remonter plusieurs jours en bivouaquant sur ces rives. La Nouvelle-Zélande offre beaucoup de possibilités pour les aventuriers en herbe. Lors de mes précédents voyages, je suis parti plusieurs fois à la découverte de nouvelles rivières. Certaines rivières sont équipées de Hut vous permettant de passer la nuit sur un lit superposé. Il existe cinq sortes de Hut avec des niveaux de prestations différentes. Gratuites pour certaines, pouvant aller jusqu’à 140 $ la nuit pour d’autres. Elles sont également utilisées par les randonneurs et les chasseurs. Il peut arriver parfois de ne pas trouver de place pour poser son duvet. Les Huts les plus chères sont avec réservation obligatoire et ne présentent pas ce risque. Pour plus de liberté, je préfère partir avec ma tente où mon hamac dans le sac à dos. Le seul inconvénient sera de savoir Cohabité avec les Sandflies. Ces petits insectes ont la fâcheuse tendance de venir se mettre entre le toit et la partie habitable de votre tente et de s’accumuler par centaines durant la nuit.



Bien sûr, il n’existe pas de règles! Il arrive parfois de trouver une très grosse truite dans la première demi-heure. Mais de manière générale, les endroits les plus inaccessibles permettent de trouver souvent de meilleures conditions de pêche et de plus jolis poissons. J’ai lu récemment un article écrit par un néo-zélandais. Il explique qu’aujourd’hui il n’existe plus réellement d’endroit, inaccessible et sans pression de pêche. Les guides locaux utilisent souvent des hélicoptères pour emmener leurs clients dans les lieux les plus difficile d’accès. Il n’est pas rare de marcher plusieurs jours et de voir un hélicoptère se poser au petit matin 100 m devant vous. De ce fait c’est parfois un casse-tête pour se retrouver seul avec une bonne météo face à des poissons actifs. J’ai eu de la chance de me retrouvé seul plusieurs jours avec des conditions idéales sur une rivière. Quel plaisir! cela prouve que c’est toujours possible mais de plus en plus rare. Il est important de préciser que les kiwis ont une Chartre qui explique comment se comporter à la pêche. Attention aux pêcheurs peu scrupuleux qui s’aventureraient ici, ils peuvent très rapidement se trouver interdit de séjour. Ça fait partie des paradoxes de ce pays. D’un côté une certaine éthique, avec l’image d’un pays préservé et conservateur. De l’autre une agriculture intensive et des méthodes controversées pour lutter contre les mauvaises herbes et les espèces invasives. Sans parler des gros 4×4 qui remontent le cours des rivières en étiage pour s’amuser l’été. Il ne faut cependant pas trop noircir le tableau… l’endroit reste assez sauvage, avec de grandes étendues de forêt primaire préservée, ainsi que de profondes vallées, sans âme qui vive. Le pays possède également des dizaines de parcs nationaux sur les deux îles.


En Nouvelle-Zélande, il est possible de pêcher de différentes manières. Cependant, ses rivières aux eaux cristallines permettent de pêcher à vue un peu partout. Ce pays regorge de poissons de belle taille et attire chaque année de plus en plus de touristes de tous horizons. Dans certaines rivières, des restrictions ont été prises pour limiter la pression de la pêche. La majorité étant des pêcheurs à la mouche, les truites commencent à connaître la musique…
De façon générale, les petites nymphes sombres fonctionnent bien. Mais il est possible que certains jours, elles soient exclusivement, sur des imitations plus volumineuses de trichoptères. Pour les imitations de gammares, ça restent aléatoire mais il ne faudra pas pour autant les négliger. Les pheasant tails ou têtes de cuivre sont aussi largement utilisés et restent une valeur sûre. Les poissons ici montent assez bien sur les sèches. La présentation sera la clé de la réussite. L’été beaucoup de pêcheurs pêchent avec des imitations de cigales sous les saules. Les truites en sont très friandes et se tiennent aux aguets, prêtes à bondir au moindre plouf.

Afin de faire une belle présentation, j’utilise un bas de ligne à noeuds de 6m à 6m50. Il est primordial de poser en paquet votre pointe (et non tendue) pour laisser la nymphe descendre naturellement sans draguer. Il faudra adapter le poids en fonction du courant et la longueur de dérive. Les Néo-Zélandais pêchent beaucoup avec un indicateur en potence. Pour ma part, je n’utilise cette technique que très rarement quand je n’ai pas la possibilité de voir parfaitement mon poisson à cause des reflets. Par contre, sans indicateur, le sens de l’observation sera déterminant pour ferrer au bon moment. Concernant le diamètre de fil, je conseille de ne pas descendre en dessous de 15/100 pour ne pas fatiguer trop le poisson pendant les combats. J’utilise le plus souvent du 18/100 sauf sur certaines rivières très fréquentées ou lorsque il y a très peu de courant. J’utilise normalement des cannes en 9 pieds soie de 6 avec une action rapide mais cette année la pure NGX en soie de 5 a fait partie également du voyage. Elle permet plus de douceur dans les lancers avec une grosse réserve de puissance pendant les combats. Pour le moulinet c’est l’équinoxe qui m’accompagne depuis de nombreuses d’années. Un moulinet démultiplié permet d’avoir plus de rapidité quand il faut récupérer la soie.


Voilà en quelques mots, à travers cette approche rapide, ce que la NZ peut offrir. De merveilleux moments, de pêche sur des poissons sauvages superbes, mais cela à un coût pas seulement pécunier. Si vous voulez profiter au maximum des la Nouvelle-Zélande, il faudra vous investir en temps et physiquement pour bénéficier des zones les moins pêchées à moins de ne prévoir un budget pour aller plus vite…
C’est bien tout le paradoxe de cette île qui vous offre des contrastes incroyables en tout!

L’Auteur: Guillaume MACE vit dans les Hautes -Alpes où il recherche avidement la truite. Pêcheur voyageur, il s’intéresse à tous les poissons prenables à la mouche, tant sur les flats à la recherche d’une carangue qu’en Amazonie où ces streamers rencontrent l’Aïmara.
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